samedi 17 mai 2008

Ça devais bien faire 6 ou 7 ans que je ne m'étais pas accorder de liberté. Je parle de celle qui viens du fond de nous-même et qu'on apprend à tasser, pour faire de la place à la maturité que la société nous demande d'avoir. Tsé, là, la fausse. Celle qui nous apprend à travailler fort fort pour avoir une maison, pour avoir un garage et une grosse voiture dedans.  
Liberté d'être. De vivre notre nous-même sans qu'on faiblisse devant des gens qui nous font des gros yeux. Il y en aura toujours, des gros yeux pour nous chicaner.  J'pense qu'il faut pas avoir peur de les ignorer ses yeux là. J'ai laissé mes rêves moisir au fond du hangar, sans savoir que j'aurais peut-être un jour envis de re-jouer avec. J'ai trouver un tout petit cheval en plastique beige. J'pense que j'ai toujours voulu devenir un cowboy.  Même si j'ai également toujours su que ça arriverais pas. Parce que les cowboy fessent dans le flan des vaches pour quelles avancent plus vite.   Avoir des chaps et des bottes en cuir, une boucle de ceinture, et  un coucher de soleil au far ouest.  J'ai trouver aussi des cayier d'écriture à moitié écris. J'ai aussi déjà voulu devenir écrivain. J'aurais pu tout aussi bien m'assoir devant la mer et écrire, écrire jusqu'a la fin de la vie, comme Duras, et n'avoir que ça; ma parole, l'écriture, le personnage. 

-Comme un gouffre en soi le tremblement des souffles confondus 
est-ce se silence qui raconte et emporte dans son encre le bruit de ta peine      sans savoir ou te trouver je cherche entre tes mots le chemin que tu prend pour partir       tu te fais sans trace et je n'ose pas aller plus loin  -

Mais je ne suis pas un cowboy de la même façon que je ne suis pas un écrivain.  
Je reste tranquille dans ma vie sans savoir très bien pourquoi, parce que on m'a toujours dit que j'étais sage comme une image. Mais j'ai toujours le petit cheval de plastique et un ou deux poèmes en chantier.
Alors.... la vie est drolement faite, on finis toujours par revenir à ce qu'on a fuit.   Je crois que je suis un peu des deux. J'ai l'ambition tranquille du cowboy, et le regard de l'écrivain. Et la solitude aussi, la solitude des deux. Celle qui reste marquer dans les nerfs, dans le fond des veines. Celle sans qui on ne fait rien... La solitude comme le commencement de moi-même.  Et je crois que je commence à accepter de vivre, tranquillement. 

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