mercredi 28 janvier 2009

Le fleuve est agressif  comme une violence prise dans une photo le froid fait casser les clous  le toit grince et le cour de choses s'est arrêter je regarde par la fenêtre comme si j'étais prise des glaces et le soleil arrogant comme une montagne qui prend toute la place me fait mal aux yeux et

ton visage;
j'en tremble jusqu'au fond des mots
je nous regarde rater le temps
perdre un peu de nous
ne rien comprendre de plus
écouter le froid derrière les carreaux
ne rien trouver à dire.
Et ce fleuve dehors qui est partout
même en toi
ne reste rien
le silence
à aimer.

5 commentaires:

Vianney a dit…

C'est pas encore parfait, mais ça fesse fort déjà.
--Mathieu

Élizabeth a dit…

C'est peut-être pas encore parfait mais après six mois de pagesssss blanchesss la perfection je m'en balance...

Élizabeth a dit…

C'est peut-être pas encore parfait mais après six mois de pagesssss blanchesss la perfection je m'en balance...

Sébastien Thibault a dit…

C'est mélancoliquement du joli...

KH a dit…

Je trouve ce poême saisisant, réel, tangible, profond, intense, je ne trouve pas le bon mot pour le décrire. Je le trouve parfait parce qu'il transmet un message sans ce formaliser de sa forme...